Annette Toth, President of the Canadian Office and Professional Employees Union (COPE), has released this statement in response to the Government of Alberta’s use of the notwithstanding clause to attack the rights of teachers and to end the teachers’ strike. COPE represents tens of thousands of union workers in both the public and private sector across Canada:
COPE strongly condemns the Government of Alberta and Premier Danielle
Smith’s assault on the rights of the striking teachers in Alberta by invoking
the notwithstanding clause to force teachers back to work.
No matter how the Government of Alberta attempts to frame it, this is
nothing but an attack on the fundamental rights of teachers who are
exercising their rights as workers and doing their part to defend public
education and students in Alberta by asking the government to address
critical issues that are affecting the educational experience, including
class sizes and the need for student support.
By taking this action, the Government of Alberta is also showing they have
little regard for workers’ rights in general and would be willing to use this
method to attack workers and union members in any sector as they see fit.
Our union, and our tens of thousands of members across the country,
stands in solidarity with the teachers in Alberta, and with the Alberta
Teachers’ Association, in their continued efforts to defend public
education and workers’ rights in the face of a government that has shown
little regard for either.
Déclaration de la présidente du SEPB, Annette Toth, sur les actes brisegrève du gouvernement de l’Alberta
Annette Toth, présidente du Syndicat canadien des employé.es
professionnel.les et de bureau (SEPB), a publié cette déclaration en réponse à
l’utilisation par le gouvernement de l’Alberta de la clause dérogatoire pour
attaquer les droits des enseignant.es et mettre fin à leur grève. Le SEPB
représente des dizaines de milliers de travailleur.ses syndiqué.es des secteurs
public et privé à travers le Canada :
Le SEPB condamne fermement l’atteinte portée par le gouvernement de
l’Alberta et la première ministre Danielle Smith aux droits des
enseignant.es en grève en Alberta en invoquant la clause dérogatoire pour
les forcer à reprendre le travail.
Peu importe la façon dont le gouvernement de l’Alberta tente de présenter
les choses, il ne s’agit là que d’une atteinte aux droits fondamentaux des
enseignant.es qui exercent leurs droits en tant que travailleur.ses et font
leur part pour défendre l’éducation publique et les élèves en Alberta en
demandant au gouvernement de s’attaquer aux problèmes critiques qui
affectent l’expérience éducative, notamment la taille des classes et le
besoin de soutien aux élèves.
En prenant cette mesure, le gouvernement de l’Alberta montre également
qu’il accorde peu d’importance aux droits des travailleur.ses en général et
qu’il serait prêt à utiliser cette méthode pour s’en prendre aux
travailleur.ses et aux membres des syndicats de n’importe quel secteur,
s’il le jugeait opportun.
Notre syndicat et nos dizaines de milliers de membres à travers le pays
sont solidaires avec les enseignant.es de l’Alberta et de l’Association des
enseignant.es de l’Alberta dans leurs efforts continus pour défendre
l’éducation publique et les droits des travailleur.ses face à un
gouvernement qui n’a montré que peu de considération pour l’un ou
l’autre.

